L'accusation a requis mardi six ans de prison contre Chung Mong-koo, président du premier constructeur automobile sud-coréen Hyundai Motor, accusé de détournement de fonds et d'abus de confiance.

L'accusation a requis mardi six ans de prison contre Chung Mong-koo, président du premier constructeur automobile sud-coréen Hyundai Motor, accusé de détournement de fonds et d'abus de confiance.

«Le ministère public a requis une peine de six ans d'emprisonnement», a indiqué le représentant du parquet au cours du procès. M. Chung, 68 ans, est accusé d'avoir détourné 67,7 M$ US en falsifiant les comptes du groupe.

Il aurait également créé une caisse noire visant à corrompre des politiciens et des responsables. Une partie de l'argent aurait été utilisé afin de faciliter le transfert illégal à son fils d'actifs de l'entreprise, ainsi que de sa direction.

Le patron avait été arrêté le 28 avril et inculpé mi-mai. Il avait été libéré sous caution fin juin, pour raison de santé.

Un de ses avocats a plaidé la clémence, demandant au tribunal de «prendre en compte l'avenir de Hyundai Motor (que l'accusé dirige toujours) et de l'économie du pays».

M. Chung a assuré de ses «profonds regrets» et demandé qu'une «chance» lui soit donnée afin qu'il puisse «se faire pardonner en hissant Hyundai Motor parmi les cinq premiers constructeurs automobiles mondiaux».

Hyundai Motor, avec son autre marque Kia, est actuellement septième mondial. Le procès intervient au moment où le groupe subit une nouvelle vague de grève.

Le verdict doit être rendu le 5 février.