L'Alberta, la source d'environ 10% du pétrole importé par les États-Unis, est susceptible de perdre environ 19 100 emplois si le gouvernement exige des redevances plus élevées, soutient la firme de courtage FirstEnergy Capital Corp.

L'Alberta, la source d'environ 10% du pétrole importé par les États-Unis, est susceptible de perdre environ 19 100 emplois si le gouvernement exige des redevances plus élevées, soutient la firme de courtage FirstEnergy Capital Corp.

Environ 11 000 emplois de l'industrie des sables bitumineux et 8100 du secteur du forage pétrolier et gazier pourraient être éliminés si la province donne suite aux recommandations d'un comité visant à hausser les redevances et à appliquer une nouvelle taxe sur l'exploitation des sables bitumineux, précisait mercredi la firme de courtage de Calgary dans un rapport transmis par courriel.

Mardi, la société Canadian Natural Resources, de Calgary, affirmait qu'elle pourrait annuler des projets dans les sables bitumineux d'une valeur de 7 milliards en raison des changements proposés par le comité le mois dernier.

D'autres producteurs ont menacé de réduire leurs dépenses en Alberta, notamment EnCana Corp., Talisman Energy et la division canadienne de ConocoPhillips.

Des redevances plus élevées pourraient entraîner l'annulation de projets de 28 milliards dans les sables bitumineux entre 2008 et 2015, soutient la firme de courtage.

Selon une estimation, 40% de ces dépenses seraient consacrées à la main-d'oeuvre, et il en résulterait la perte d'environ 11 000 emplois directs et indirects.

Les dépenses en immobilisations dans les projets pétroliers et gaziers sont susceptibles d'être réduites d'à peu près 4 milliards l'an prochain, à 20 milliards, à cause de redevances plus élevées, selon FirstEnergy.

Une réduction des activités dans le secteur du forage éliminerait 8100 emplois, selon des estimations voulant que chaque derrick procure de l'emploi à environ 135 personnes, de manière directe et indirecte.

Les changements proposés feraient en sorte d'augmenter les redevances de 20%, ou de 2 milliards par année, selon les six membres du comité, qui a publié son rapport le 18 septembre.