Rien ne va plus. Si les enchères pour Bell (T.BCE) se déroulaient dans un casino, l'on pourrait dire que les premières cartes ont commencé à tomber sur la table avec trois offres, dont deux de 41 $ par action ou environ 33 G$.

Rien ne va plus. Si les enchères pour Bell [[|ticker sym='T.BCE'|]] se déroulaient dans un casino, l'on pourrait dire que les premières cartes ont commencé à tomber sur la table avec trois offres, dont deux de 41 $ par action ou environ 33 G$.

Les groupes menés par le Régime de pension du Canada et la caisse de retraite des enseignants ontariens Teachers ont déjà misé, selon ce qu'affirme le Financial Post dans son édition de vendredi.

Les deux groupes, soutenus respectivement par les fonds privés américains Kohlberg Kravis Roberts et Providence Equity Partners, démontrent leur sérieux en offrant 100% d'argent comptant.

Dans le monde des fusions et acquisitions, une offre entièrement en espèces peut obtenir la faveur des investisseurs aux dépens d'un montant supérieur d'argent et d'actions. C'est arrivé, par exemple, l'an dernier quand la minière suisse Xstrata a acheté la société canadienne Falconbridge.

Réagissant aux informations publiées à ce sujet dans les médias, BCE confirme avoir reçu plusieurs offres d'achat, mais n'en dit pas plus.

Selon le Post, les deux offres de 41 $ seraient quelque peu inférieures à celle faite par le fonds américain Cerberus. Ce dernier aurait offert 35 $ comptant et plus de 6 $ en actions d'une nouvelle compagnie qui serait propriétaire de Bell.

Le pactole de Cerberus dépasserait quelque peu les 41 $ par action, mais le montage financier serait beaucoup plus complexe.

Fait intéressant, toutes les offres déposées jusqu'ici comprendraient une clause selon laquelle les acheteurs imposent comme condition de réussite le recrutement de nouveaux investisseurs canadiens.

Ce serait peut-être une occasion pour la Caisse de dépôt de placement du Québec et pour le conglomérat torontois Onex de prendre une participation dans Bell.

Dans ce dossier, il reste aussi à voir si la rivale Telus a l'intention de revenir dans la partie, peut-être avec une offre hostile.

Rappelons qu'en début de semaine, le géant des télécoms de Vancouver a annoncé ne pas avoir déposé d'offre pour BCE, critiquant à mots couverts la façon dont Bell gère sa mise en vente.

Elle faisait cela quelques jours après avoir agité le drapeau d'une «solution canadienne» pour la propriété de Bell, faisant miroiter la création d'un géant des télécoms de calibre mondial.

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Telus reviendrait à la charge