Le président de l'UMQ et maire de Sherbrooke, Jean Perrault, et la mairesse Francine Ruest-Jutras, elle-même ex-présidente de l'organisme, ont parlé d'une même voix mercredi, à Drummondville, pour mobiliser les élus du monde municipal sur l'urgence de récupérer l'équivalent d'un demi-point de TPS, soit une somme d'un milliard de dollars pour les municipalités québécoises.

Le président de l'UMQ et maire de Sherbrooke, Jean Perrault, et la mairesse Francine Ruest-Jutras, elle-même ex-présidente de l'organisme, ont parlé d'une même voix mercredi, à Drummondville, pour mobiliser les élus du monde municipal sur l'urgence de récupérer l'équivalent d'un demi-point de TPS, soit une somme d'un milliard de dollars pour les municipalités québécoises.

Dans le cadre de sa tournée 2006, M. Perreault, accompagné par le directeur général de l'UMQ, Marc Croteau, n'a pas eu à convaincre la mairesse de Drummondville de l'importance de sa démarche visant à faire pression sur le gouvernement fédéral pour qu'il contribue à créer de nouvelles sources de revenus au niveau municipal.

La principale solution retenue, par des analyses de l'UMQ, s'appuyant notamment sur une étude réalisée par le Conference Board du Canada sur les défis fiscaux des villes, est le transfert, par Ottawa, d'un demi-point de TPS aux municipalités. Ce qui n'aurait pas de répercussions sur le contribuable.

"Il y a des événements qui parlent d'eux-mêmes, comme le problème de l'eau potable à Wakerton (Ontario) et l'effondrement du viaduc à Laval", deux exemples qui, selon M. Perreault, démontrent à quel point les municipalités ont de la difficulté à combler leurs besoins en matière d'infrastructures.

"Les villes sont égorgées, a renchéri Mme Ruest-Jutras. Depuis un certain temps, nous parlons d'un point de rupture, nous y sommes".

Texte complet dans La Tribune de jeudi.