La popularité des réunions écolos est telle qu'un peu partout au Québec, des salles de réunions et des hôtels s'affichent comme étant verts. Mais le sont-ils vraiment ?

La popularité des réunions écolos est telle qu'un peu partout au Québec, des salles de réunions et des hôtels s'affichent comme étant verts. Mais le sont-ils vraiment ?

"En l'absence de norme, tout le monde peut s'afficher éco-responsable", souligne Kevin MacMahon, fondateur de Takt Etik, une entreprise de services conseils en développement durable.

Le bureau de normalisation du Québec travaille sur une norme qui devrait voir le jour au printemps 2008.

Les congrès pourront alors afficher un logo certifiant qu'ils sont vraiment éco-responsables.

D'ici là, l'objectif à viser est celui du "zéro déchet, zéro carbone", en se basant sur les guides existants, comme celui de l'Université du Québec à Chicoutimi (UQAC).

D'après ce guide, l'expression "zéro déchet" signifie que l'événement a été conçu en réduisant au maximum l'utilisation de matières et en favorisant la mise en valeur des résidus.

"Avoir zéro déchet, c'est un idéal. La réalité, c'est qu'on ne contrôle pas tous les éléments, dit Claude Villeneuve, directeur de la Chaire en éco-conseil de l'UQAC. Mais si on a 1000 personnes et qu'on se retrouve avec seulement un sac de déchets pour une semaine, on s'approche du zéro."

Quant au "zéro carbone", il signifie qu'on minimise le plus possible l'impact des gaz à effet de serre (GES), émis surtout lors du transport des délégués, en plantant des arbres ou en achetant des crédits compensatoires auprès d'entreprises spécialisées.

D'ici à ce que la certification soit disponible, il faut saluer les efforts des entreprises pour réduire les déchets, économiser l'énergie et recycler.

Pour en savoir plus:

www.workopolis.com

(sur la page d'accueil utilisez Recherche rapide ou les liens RapidEmploi)

Pour avoir une description du poste:

www.monemploi.com