Les taux de provisionnement des régimes de retraite au Canada ont atteint leur niveau le plus élevé en cinq ans, grâce à la vigueur des marchés boursiers, à l'augmentation du rendement des obligations et à d'importantes cotisations visant la réduction des déficits antérieurs des régimes, selon un nouveau rapport publié lundi.

Les taux de provisionnement des régimes de retraite au Canada ont atteint leur niveau le plus élevé en cinq ans, grâce à la vigueur des marchés boursiers, à l'augmentation du rendement des obligations et à d'importantes cotisations visant la réduction des déficits antérieurs des régimes, selon un nouveau rapport publié lundi.

Une étude de la firme Watson Wyatt Worldwide laisse entendre que le taux de provisionnement ü c'est-à-dire l'actif du régime divisé par son passif - dans le cas d'un régime de retraite type est passé à 102 %, à la fin du deuxième trimestre 2007, par rapport à 86 %, au début de l'année 2006.

Une augmentation significative du rendement des obligations et d'importantes cotisations visant la réduction des déficits antérieurs des régimes ont été les principales raisons de cette amélioration, a indiqué Martine Sohier, conseillère en chef chez Watson Wyatt.

«Les bons rendements sur les avoirs, en particulier pour les portefeuilles dynamiques, ont également contribué à cet impact», a-t-elle ajouté.

«C'est en quelque sorte la combinaison des trois qui nous a permis d'être là où nous sommes», a affirmé Mme Sohier.

Pour la première fois depuis 2002, le coefficient de capitalisation a été supérieur à 100 %. Watson Wyatt a cependant laissé entendre que les coûts pourraient de nouveau être inconstants en raison de l'évolution changeante des marchés.

«Cette nouvelle signale un répit encourageant par rapport aux dernières années, au cours desquelles la plupart des régimes étaient déficitaires», a affirmé David Burke, directeur, pratique retraite, de Watson Wyatt au pays.

«À l'heure actuelle, les répondants de régime peuvent non seulement s'attendre à ce que les charges de retraite prévues au budget du prochain exercice soient réduites, mais aussi à ce que les marchés aident à améliorer les liquidités liées à leurs activités commerciales. Nous nous approchons d'une nouvelle période d'excédents d'actif», a-t-il ajouté.

M. Burke a cependant prévenu qu'il était essentiel de ne pas oublier le facteur risque et l'incidence des mouvements des taux d'intérêt.