Les banques dépensent en moyenne 58 % de plus qu'il y a trois ans pour faire échec au blanchiment d'argent, selon une étude réalisée par la firme KPMG International auprès de 224 banques dans 55 pays.

Les banques dépensent en moyenne 58 % de plus qu'il y a trois ans pour faire échec au blanchiment d'argent, selon une étude réalisée par la firme KPMG International auprès de 224 banques dans 55 pays.

L'étude dont les résultats ont été publiés lundi a permis de constater que les banques du monde entier s'engagent de plus en plus dans le combat contre la criminalité, mais que la tâche devient plus difficile du fait de la complexité croissante des marchés de capitaux dans lesquels elles évoluent.

Selon KPMG, les banques sont davantage exposées à des marchés émergents que, parfois, elles connaissent mal et à la croissance spectaculaire des produits alternatifs.

Les augmentations observées dépassent largement les prévisions des banquiers eux-mêmes.

Lors d'un sondage réalisé en 2004 par Juricomptabilité KPMG, les banquiers avaient situé aux environs de 43 % les augmentations à venir.

Le plus gros des dépenses est encore consacré à la surveillance des opérations et à la formation du personnel, souligne la firme de vérification, de fiscalité et de services-conseils.