Quand on pense industrie de l'érable, on pense à une cabane dans le fond d'un bois, à une saison qui ne dure qu'un mois.

Quand on pense industrie de l'érable, on pense à une cabane dans le fond d'un bois, à une saison qui ne dure qu'un mois.

Un acériculteur de Sainte-Anne-de-la-Rochelle a vu beaucoup plus loin que ça: Richard Brien vit de la transformation des produits de l'érable toute l'année. De plus, il embauche une quinzaine d'employés, dont ses trois enfants.

Évoluant aujourd'hui avec un chiffre d'affaire annuel de 3 M $, l'entreprise Brien Produits fins d'érable a commencé de la façon la plus traditionnelle.

«J'ai acheté la ferme de mon père en 1975. Dans le temps, c'était une petite érablière, se rappelle Richard Brien. J'avais des vaches à lait et environ 3500 entailles.»

En 1987, le fermier a vendu son troupeau pour se consacrer uniquement à l'acériculture, augmentant graduellement le nombre d'entailles. «En 1995, ça a été un point tournant, on a commencé à faire de la transformation à l'année.»

Texte complet dans La Tribune de mardi.