Les actionnaires de la Bourse de New York (NYSE) ont voté mercredi à une quasi-unanimité en faveur de la fusion de leur groupe avec la Bourse européenne Euronext, pour créer le premier marché boursier intercontinental du monde, a annoncé le Nyse dans un communiqué.

Les actionnaires de la Bourse de New York (NYSE) ont voté mercredi à une quasi-unanimité en faveur de la fusion de leur groupe avec la Bourse européenne Euronext, pour créer le premier marché boursier intercontinental du monde, a annoncé le Nyse dans un communiqué.

Lors d'une Assemblée générale extraordinaire à la Bourse de New York, environ 99,7% (rassemblant plus de 75% du capital du groupe) des actionnaires votants ont approuvé la fusion.

Ce vote intervient au lendemain de celui des actionnaires d'Euronext, qui ont approuvé mardi la fusion de leur groupe avec la Bourse de New York lors d'une assemblée générale extraordinaire à Amsterdam.

Ces résultats sont provisoires, a souligné le groupe, qui précise que les résultats définitifs seront connus jeudi.

"Il s'agit d'un jour historique pour le NYSE, qui renforce notre position sur les marchés financiers mondiaux", s'est félicité son PDG John Thain, cité dans le communiqué.

"Obtenir l'approbation des actionnaires du Nyse et d'Euronext nous permet d'avancer dans notre objectif de créer le premier groupe financier mondial, avec des produits et des services diversifiés", a-t-il poursuivi.

L'alliance d'Euronext, groupe rassemblant les Bourses de Paris, Amsterdam, Bruxelles et Lisbonne, et de la Bourse de New York formera un géant du secteur boursier, valant 22,3 milliards d'euros (29,1 milliards de dollars).

La valeur cumulée des sociétés cotées sur les marchés du nouveau groupe baptisé NYSE-Euronext atteindra 21 000 milliards d'euros.

La finalisation de la fusion devrait intervenir à la fin du premier trimstre 2007, rappelle le NYSE.

Le mariage d'Euronext et du NYSE a été décidé par les deux groupes dans un secteur en pleine concentration. Le principal concurrent américain du NYSE, le marché électronique Nasdaq, tente actuellement de racheter la Bourse de Londres, qu'Euronext avait lui-même vainement tenté d'acquérir avant d'y renoncer au début 2006.