Les anciens de la Société nationale du cheval de course (SONACC) se disent «fiers» du travail qu'ils ont accompli et assurent que leur intégrité et «le souci de maximiser chaque dollar ont été au coeur de toutes les démarches».

Les anciens de la Société nationale du cheval de course (SONACC) se disent «fiers» du travail qu'ils ont accompli et assurent que leur intégrité et «le souci de maximiser chaque dollar ont été au coeur de toutes les démarches».

Dans un long communiqué diffusé, mardi, les ex-administrateurs montrés du doigt par le vérificateur général offrent leur collaboration pour "remettre les faits au centre des considérations avant que ne soit rendue une quelque forme de jugement".

Leur travail, écrivent-ils, a toujours été axé sur la sauvegarde de l'industrie du cheval, en conformité du mandat qui leur a été donné. «Grâce à une quantité incalculable d'efforts et d'heures de bénévolat, cette mission s'est réalisée», souligne le communiqué.

La SONACC a laissé une industrie suffisamment attrayante pour qu'une entreprise privée souhaite l'acquérir, notent-ils. D'ailleurs, les conditions de la privatisation des hippodromes «mériteraient bien plus l'attention du vérificateur (...) que les accusations sans fondement qui discréditent le travail accompli».

Selon eux, le vérificateur Renaud Lachance fait fausse route en affirmant qu'il a trouvé 15 millions $ en dépenses inexpliquées à la SONACC. «Les pièces justificatives existent bel et bien, comme le démontreront les vérifications plus étoffées à venir.»

Les subventions ont été dépensées en conformité avec la volonté gouvernementale, les actifs immobiliers de la SONACC ont été consolidés et 3000 emplois ont été préservés. Selon eux, chaque dollar géré par la SONACC a généré 4,70 $ en revenus.

«Contrairement à une image qui a peu à voir avec la réalité, tout autant qu'à des chiffres présentés hors contexte, les administrateurs confirment avoir agi avec intégrité», peut-on lire dans le communiqué.

Les administrateurs maintiennent que le vérificateur général aurait dû leur permettre de répondre aux interrogations avant la publication du rapport. Ces administrateurs n'étaient pas disponibles pour commenter leur communiqué.