Après une performance exceptionnelle en 2006, la région métropolitaine de recensement (RMR) de Québec verra sa croissance économique ralentir un peu en 2007 tandis que celle de Montréal prendra du mieux, a prédit mercredi le Conference Board du Canada.

Après une performance exceptionnelle en 2006, la région métropolitaine de recensement (RMR) de Québec verra sa croissance économique ralentir un peu en 2007 tandis que celle de Montréal prendra du mieux, a prédit mercredi le Conference Board du Canada.

Avec une croissance globale anticipée de 3,2 pour cent pour 2006, écrit le Conference Board dans sa Note de conjoncture métropolitaine de l'hiver 2007, la RMR de Québec a été cette année l'économie métropolitaine la plus forte du pays, en dehors de l'Ouest canadien.

Cependant, le déclin continu des mises en chantier de logements affaiblira l'ensemble des résultats économiques et limitera l'accroissement du produit intérieur brut (PIB) réel à 2,5 pour cent l'an prochain, prévient le Conference Board.

«En 2006, à Québec, la progression remarquable de 10 pour cent du secteur manufacturier a entraîné une croissance du PIB réel supérieure à 3 pour cent pour la cinquième année consécutive, déclare Mario Lefebvre, directeur du Service des notes de conjoncture métropolitaines.

En 2007 et 2008, le secteur du logement se repliera et ramènera la croissance à une cadence plus soutenable.»

À Montréal, le secteur manufacturier a connu une autre année difficile en 2006, limitant la croissance de l'ensemble du PIB réel à seulement 1,5 pour cent, le plus bas taux de croissance depuis 2001.

En 2007, le Conference Board prévoit qu'une reprise modérée du secteur manufacturier, combinée à de meilleurs résultats dans celui des services, poussera la croissance du PIB réel à 2,5 pour cent.

À Sherbrooke, le secteur manufacturier devrait connaître une modeste amélioration par rapport à 2006, ce qui permettra une accélération de la croissance économique de la RMR à 2,2 pour cent l'an prochain et à 2,7 pour cent en 2008.

À Trois-Rivières, la croissance devrait être de 1,5 pour cent en 2007, la plus faible parmi celles des RMR couvertes par la présente édition de la Note de conjoncture métropolitaine.

La vigueur du dollar canadien, la diminution de l'activité dans le secteur de la construction et les faibles gains de revenu personnel anticipés devraient toutes avoir une incidence sur les perspectives économiques de la RMR.