Fort d'une étude, le syndicat des TCA affirme que si le gouvernement fédéral concluait un accord de libre-échange avec la Corée du Sud, comme il a promis de le faire, les répercussions sur les collectivités canadiennes seraient désastreuses.

Fort d'une étude, le syndicat des TCA affirme que si le gouvernement fédéral concluait un accord de libre-échange avec la Corée du Sud, comme il a promis de le faire, les répercussions sur les collectivités canadiennes seraient désastreuses.

Des milliers d'emplois disparaîtraient, indique le document des Travailleurs canadiens de l'automobile.

Selon l'étude, les pertes d'emplois seraient plus importantes en Ontario qu'au Québec, et se situeraient respectivement autour de 17 400 emplois et de 8300 emplois.

Mais même les provinces riches en ressources comme l'Alberta et la Colombie-Britannique seraient susceptibles de perdre des milliers d'emplois.

Les dirigeants des TCA, y compris le président Buzz Hargrove, rencontreront les députés de partout au pays pour leur demander de reconnaître les dommages économiques qu'entraînerait un accord de libre-échange entre le Canada et la Corée du Sud.

Ils demandent aussi la fin de tout pourparler relatif à un tel accord.

Les TCA sont traditionnellement hostiles au libre-échange international et et aux mesures en faveur d'une plus grande libéralisation de l'économie.

S'il est vrai que le secteur manufacturier s'est trouve particulièrement affecté par le libre-échange dans le passé, d'autres experts estiment que les gains réalisés ailleurs contrebalancent ces difficultés.

Le Canada et la Corée du Sud ont amorcé en juillet 2005 des entretiens visant à négocier un accord de libre-échange.