Le titre de Bombardier a volé la vedette à la Bourse canadienne mardi, après l'annonce de profits qui ont triplé.

Le titre de Bombardier a volé la vedette à la Bourse canadienne mardi, après l'annonce de profits qui ont triplé.

L'action a monté de 0,58 $ ou 12,1 % à 0,58 $.

Les profits du trimestre se sont élevés à 79 M$ US, ou 4 cents US par action, alors qu'ils étaient de 24 M$ US, ou 1 cent US par action, un an plus tôt. Ce sont les jets régionaux qui ont principalement alimenté cette croissance.

La Bourse de Toronto a subi une baisse importante, perdant 111 points ou 0,8 % à 13 962,7. Les ressources naturelles ont mené ce recul, qui s'est toutefois étendu à un grand nombre de secteurs.

La Bourse de New York a clôturé en hausse, poussée par de nouvelles fusions et acquisitions et par un indice de confiance supérieur aux attentes: l'indice Dow Jones a gagné 0,10%, tandis que le Nasdaq a pris 0,58%.

Le Dow Jones Industrial Average (DJIA) a avancé de 14 points pour clôturer à 13 521,3 points, selon les chiffres définitifs de clôture.

L'indice composite du Nasdaq a gagné 15 points à 2 572,1 points.

L'indice élargi Standard and Poor's 500 a de son côté pris 0,2% (deux points) pour finir à 1 518 points.

Les indices américains ont été dopés dès l'ouverture par l'annonce d'une nouvelle offre de rachat.

La bataille pour la reprise d'ABN Amro, d'une ampleur sans précédent dans l'histoire de la banque, a en effet connu une nouvelle étape avec une offre formelle du consortium emmené par Royal Bank of Scotland (RBS), alors que la direction de la banque néerlandaise a déjà approuvé une offre de la Barclays.

«Ce genre de nouvelle aide le marché en montrant qu'il reste encore des liquidités à investir», a commenté Peter Cardillo, analyste d'Avalon Partners.

Un indicateur supérieur aux attentes a par ailleurs contribué à la tendance positive de la séance.

L'indice de confiance des consommateurs américains a en effet progressé à 108 points en mai contre 106,3 points en avril, quand les analystes tablaient sur 104,5 points.

«Ce chiffre laisse penser que la consommation devrait rester robuste aux États-Unis», a réagi M. Cardillo.

Mais selon Michael Malone, de Cowen & co, «les investisseurs ne sont pas vraiment surpris de constater que l'économie américaine se porte bien».

«Depuis que la saison des résultats est terminée, la Bourse manque de catalyseur pour progresser, même si les fusions et acquisitions continuent d'être bénéfiques à la tendance», a-t-il estimé.

Sur le marché obligataire, le rendement du bon du Trésor à 10 ans est monté à 4,882% contre 4,861% vendredi soir, et celui à 30 ans à 5,014% contre 5,008%.