L'ancien baron de la presse Conrad Black demeure convaincu que le gouvernement américain ne dispose d'aucune preuve solide contre lui et se demande «ce qu'ils font tous là», à répondre d'accusations de fraude et d'extorsion.

L'ancien baron de la presse Conrad Black demeure convaincu que le gouvernement américain ne dispose d'aucune preuve solide contre lui et se demande «ce qu'ils font tous là», à répondre d'accusations de fraude et d'extorsion.

«J'ai toujours dit qu'ils n'ont pas de preuves et ça n'a pas changé», a dit Black à la Presse Canadienne, lundi, avant de pénétrer dans un tribunal de Chicago pour l'ouverture de la cinquième semaine de son procès.

Black estime qu'il ne faut pas prendre ses adversaires «trop au sérieux», puisque tous leurs efforts pour démontrer quelque malversation de sa part ou de la part d'anciens dirigeants de Hollinger International auraient échoué.

«Ils ont essayé d'ébranler le jury avec Bora Bora. La compagnie a fini par réaliser un profit avec Bora Bora», a-t-il dit en référence à un voyage personnel effectué à bord d'un appareil appartenant à l'entreprise.

Black a ajouté que la poursuite a été incapable de démontrer que lui et ses co-accusés ont illégalement empoché des paiements dans le cadre d'une entente de non-concurrence, et que le témoignage la semaine dernière de l'avocat Darren Sukonick a révélé que c'est son cabinet, Torys, qui en a fait la suggestion.