La Chine et, dans une moindre mesure, les autres pays d'Asie, continueront de faire la pluie et le beau temps dans le marché des métaux.

La Chine et, dans une moindre mesure, les autres pays d'Asie, continueront de faire la pluie et le beau temps dans le marché des métaux.

En 2006, l'empire du Milieu a consommé grosso modo 32% de l'acier mondial, 30% du zinc, 25% de l'aluminium et 18% du nickel.

Selon Martin Wolf, éditeur adjoint et chroniqueur en chef du Financial Times, l'économie chinoise devrait continuer à croître «très rapidement au cours des deux prochaines décennies».

Cette croissance rapide, Gayle Berry, directrice de la recherche sur les matières premières chez Barclays Capital, la prend pour acquis.

Elle vient de faire passer sa prévision du prix moyen de long terme de l'aluminium de 1 $ US à 1,30 $ US la livre, comparativement au cours actuel de 1,07 $ US.

La spécialiste prévoit une augmentation de la demande de 5% par année, la plus forte de tous les métaux.

Elle mise aussi sur le ralentissement de la croissance de la production d'aluminium de la Chine qui deviendrait une importatrice nette à partir de 2009.

Adam Rowley, directeur exécutif de la recherche sur les métaux et les matières premières pour la Macquarie Bank, mise aussi sur la Chine dans sa prévision de croissance de la demande de cuivre de 4% en 2008.

Il s'attend même à un prix moyen du cuivre plus élevé qu'en 2007.