Le député néo-démocrate nouvellement élu, Thomas Mulcair, n'a pas changé d'idée à propos du projet de port méthanier Rabaska, à Lévis: l'ex-ministre de l'Environnement au Québec accuse son ancien gouvernement de favoriser le projet aux dépens de la sécurité de la population.

Le député néo-démocrate nouvellement élu, Thomas Mulcair, n'a pas changé d'idée à propos du projet de port méthanier Rabaska, à Lévis: l'ex-ministre de l'Environnement au Québec accuse son ancien gouvernement de favoriser le projet aux dépens de la sécurité de la population.

M.Mulcair demeure convaincu qu'un port méthanier si proche d'un centre de population, de la Voie maritime du Saint-Laurent et d'écosystèmes sensibles, est une erreur majeure.

Il rappelle que lorsqu'il était ministre à Québec, il avait refusé d'envoyer le projet au Bureau des audiences publiques en environnement pour ces raisons qui demeurent vraies aujourd'hui, selon lui.

Le Nouveau parti démocratique est la seule formation fédérale à avoir ensuite déposé un mémoire au BAPE concernant Rabaska, pour s'opposer au projet.

Le député néo-démocrate croit que le projet Rabaska servira surtout à approvisionner le marché du nord-est des Etats-Unis et qu'il ne diversifiera pas le portefeuille énergétique du Québec.

Thomas Mulcair ajoute que les plus hauts responsables de la Garde côtière des États-Unis lui ont déjà dit que jamais, pour des raisons de sécurité, les autorités américaines n'autoriseraient un projet comme Rabaska.

Ils n'admettraient pas de bateaux méthaniers en provenance de Russie ou d'Algérie dans leurs ports.

La semaine dernière, le ministre Claude Béchard a écarté la Commission de protection du territoire agricole du projet pour accélérer le dossier.