Après une dizaine d'heures de conciliation, c'est la rupture des échanges entre Olymel et le syndicat des travailleurs de l'usine de Vallée-Jonction.

Après une dizaine d'heures de conciliation, c'est la rupture des échanges entre Olymel et le syndicat des travailleurs de l'usine de Vallée-Jonction.

"Il n'y a pas eu de rapprochement entre les parties, affirme le porte-parole patronal, Richard Vigneault. Il faut savoir que nous n'avons pas de nouveau mandat de la compagnie. Nous nous en tenons à la proposition déposée à la fin janvier, laquelle vise à garder l'usine viable." "Il faut se souvenir, rappelle-t-il, que le conseil d'administration d'Olymel a décidé, le 31 janvier, de fermer l'usine de Vallée-Jonction."

Olymel atteste toutefois rester à la disposition du conciliateur, Jean Poirier.

De son côté, le syndicat des 1100 travailleurs de l'usine de Vallée-Jonction, note qu'il y n'y a pas eu d'avancée au terme de la journée de conciliation qui a débuté, à 10 h, hier, dans les bureaux du ministère du Travail, à Québec. "Le syndicat va rencontrer ses membres, à l'usine, aujourd'hui même", a signifié le porte parole de la CSN, Roger Deslauriers.

Mercredi, la présidente de la centrale syndicale, Claudette Carbonneau, avait lancé un appel solennel à la faveur de la reprise des négociations et ce, après que le syndicat des travailleurs de Vallée-Jonction eut déposé, deux jours auparavant, une proposition permettant à Olymel de récupérer 11,4 millions $ sur la masse salariale de l'usine beauceronne.

Hier soir, ni Olymel, ni le syndicat n'ont voulu commenter l'incidence de cette proposition formulée le 5 février.

Hier, le médiateur Jean Poirier a fait la navette entre la partie patronale, représentée par Lucien Bouchard, et la partie syndicale, en présence du président, Gino Provencher, et Jean Lortie, de la Fédération du commerce.