La Ville d'Amqui tente d'attirer dans sa zone industrielle une firme multinationale désireuse de construire une usine de production de biodiesel, principalement à partir de la biomasse forestière laissée sur les parterres de coupe.

La Ville d'Amqui tente d'attirer dans sa zone industrielle une firme multinationale désireuse de construire une usine de production de biodiesel, principalement à partir de la biomasse forestière laissée sur les parterres de coupe.

Le projet se traduirait par un investissement de 15 à 20 millions $ et créerait entre 30 et 40 emplois dans une première phase. Antonin Michaud, commissaire industriel d'Amqui, croit que d'autres intervenants pourraient s'ajouter à la biomasse forestière, comme des déchets putrescibles, des boues, des pneus et des huiles usées.

"Nous sommes rendus aux demandes de permis concernant la certification environnementale. Il ne faut pas que l'usine produise plus de pollution qu'elle n'en gobe. Il faut que le bilan environnemental à ce sujet soit positif", précise M. Michaud.

Identité secrète

L'identité du promoteur demeure secrète pour le moment. "Il y a trop de compétition. Nous n'avons pas la coupe aux lèvres, mais les fonctionnaires du gouvernement sont au courant de l'identitié de la firme", ajoute Antonin Michaud.

L'initiative est à ce point sérieuse que le printemps 2007 est visé par le producteur pour une mise en chantier. L'approvisionnement en matière ligneuse, constitué principalement de branches et de têtes d'arbres, viendrait des parterres de coupe du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie. Le volume annuel de production demeure une donnée confidentielle pour le moment.

Si des déchets putrescibles, des boues, des pneus, du plastique et des huiles usées composent éventuellement une partie des intrants de l'usine, "l'approvisionnement pourra venir de partout", note M. Michaud.

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