À la suite du refus de Goodyear de relancer les activités, Québec verse une aide de 1 M$ sur trois ans pour le développement économique dans la MRC Beauharnois-Salaberry à la suite de la fin des opérations de fabrication de pneus à l'usine Goodyear de Salaberry-de-Valleyfield, il y a près d'un an.

À la suite du refus de Goodyear de relancer les activités, Québec verse une aide de 1 M$ sur trois ans pour le développement économique dans la MRC Beauharnois-Salaberry à la suite de la fin des opérations de fabrication de pneus à l'usine Goodyear de Salaberry-de-Valleyfield, il y a près d'un an.

Dans une lettre du 27 novembre dernier, le président nord-américain de Goodyear Tire & Rubber Company annonçait au ministre Raymond Bachand le refus de la proposition de relance de la production à l'usine de Salaberry-de-Valleyfield.

Cette proposition faisait suite à l'annonce de Goodyear, en janvier 2007, de la fin de la production de pneus.

Elle misait sur une modernisation de l'usine de Goodyear à Salaberry-de-Valleyfield.

Elle aurait abrité notamment trois unités : une unité spécialisée dans le rechapage de pneus de camions, une autre consacrée à la production et au rechapage de pneus d'avions, et une troisième spécialisée dans la production de pneus de marques privées par une tierce partie.

Un projet global de plus de 90 M$, qui aurait permis de maintenir une partie des 800 emplois perdus.

Le maire, Denis Lapointe, avoue avoir beaucoup de difficulté à admettre le refus de la proposition faite à Goodyear. L'entreprise s'est tout de même engagée à maintenir les 200 emplois à son centre de mélange de caoutchouc de Salaberry-de-Valleyfield.

Tous les intervenants entendent poursuivre la mobilisation économique régionale amorcée avec le projet de relance de l'usine Goodyear. Les membres du comité de relance de l'usine Goodyear se son dits prêts à soutenir toutes les initiatives de développement économique qui seront mises de l'avant au cours des prochains mois.