Le constructeur européen d'avions régionaux turbopropulseurs ATR compte s'arroger plus de la moitié du marché sur les dix prochaines années, estimé à 1.000 appareils, a déclaré vendredi à l'AFP son directeur commercial John Moore, à l'occasion de l'ouverture d'un bureau à Sydney.

Le constructeur européen d'avions régionaux turbopropulseurs ATR compte s'arroger plus de la moitié du marché sur les dix prochaines années, estimé à 1.000 appareils, a déclaré vendredi à l'AFP son directeur commercial John Moore, à l'occasion de l'ouverture d'un bureau à Sydney.

"Au cours des 10 prochaines années, la demande de turbopropulseurs est estimée à environ 1.000 avions, soit 100 par an en moyenne, et nous espérons nous arroger plus de la moitié de ce marché, soit un minimum de 50 avions par an sur la période", a-t-il affirmé lors d'un entretien téléphonique.

ATR, filiale à 50/50 du groupe européen EADS et de l'italien Alenia (Finmeccanica), a jusqu'ici engrangé cette année 57 commandes et espère toujours atteindre le niveau de 90 commandes atteint l'an dernier, a réaffirmé M. Moore.

"Cette année, nous détenons pour l"instant deux tiers de parts de marché sur le segment des turbopropulseurs 50 à 70 places" face au concurrent canadien Bombardier, a-t-il commenté.

ATR devait inaugurer vendredi une nouvelle antenne commerciale à Sydney, destinée à couvrir la zone Pacifique Sud (Australie, Nouvelle-Zélande, et îles du Pacifique Sud), où 30 appareils du groupe européen sont actuellement en service, selon un communiqué.

Aucun ATR ne vole pour l'instant en Australie mais "nous voyons un fort potentiel de marché, qui justifie une présence permanente sur place", a fait valoir M. Moore.

"Quelque 200 turbopropulseurs volent en Australie actuellement et la moyenne d'âge de cette flotte est de 17 ans, ce qui représente un fort potentiel de renouvellement dans les prochaines années", a-t-il souligné.

EADS

FINMECCANICA

BOMBARDIER

dab/ft/az