Le titre de la firme canadienne de télécommunications Research in Motion (T.RIM) a bondi de 7 % à New York et à Toronto, jeudi, après que l'entreprise eut annoncé qu'elle avait obtenu la permission de vendre son populaire BlackBerry en Chine.

Le titre de la firme canadienne de télécommunications Research in Motion [[|ticker sym='T.RIM'|]] a bondi de 7 % à New York et à Toronto, jeudi, après que l'entreprise eut annoncé qu'elle avait obtenu la permission de vendre son populaire BlackBerry en Chine.

Environ une heure avant la fermeture des marchés, jeudi, le titre de RIM valait 214,85 $ US à New York et 226,95 $ à Toronto, où il avait précédemment atteint un nouveau sommet de 230,10 $.

Le cochef de la direction de l'entreprise, Jim Balsillie, a annoncé lors d'une conférence téléphonique la semaine dernière que le BlackBerry est sur le point d'entrer sur le marché chinois, essentiellement auprès d'une clientèle d'affaires dans des villes comme Shanghai et Pékin.

RIM a déjà reçu quelque 5000 commandes pour le BlackBerry, selon des chiffres cités mercredi par le quotidien Globe and Mail.

L'analyste Tavis McCourt, de la firme Morgan Keegan, estime que le titre de RIM a profité de l'annonce de l'arrivée en Chine, mais que l'impact financier à court terme pour l'entreprise risque d'être modeste.

Le nombre de clients potentiels en Chine est faible, croit-il, et le BlackBerry intéressera surtout les Américains et Européens qui y travaillent.

Un autre analyste, Peter Misik de Canaccord Adams, précise de son côté que le BlackBerry pourrait profiter de l'arrivée hypermédiatisée du iPhone d'Apple, qui ne fonctionne pour l'instant que sur le réseau de téléphonie cellulaire d'AT&T.

Les rivaux d'AT&T, dit-il, offrent le BlackBerry aux clients intéressés par le iPhone, et AT&T proposerait même le BlackBerry quand le iPhone est en rupture de stock.