Les fusions et acquisitions, alimentées par les activités dans ce domaine en Europe et aux États-Unis, ont atteint la marque de 2000 milliards US, soit 60% de plus que le niveau record atteint l'an dernier à la même date.

Les fusions et acquisitions, alimentées par les activités dans ce domaine en Europe et aux États-Unis, ont atteint la marque de 2000 milliards US, soit 60% de plus que le niveau record atteint l'an dernier à la même date.

Le rachat de Hanson Plc par HeidelbergCement au prix de 15,5 milliards US et l'acquisition de Reuters Group par Thompson Corp., une transaction de 17 milliards US, ont haussé le total européen à 1200 milliards US, selon des données compilées par Bloomberg.

Par ailleurs, le rachat par Cerberus Capital Management de Chrysler contre 7,4 milliards US versés à DaimlerChrysler, a fait passer la valeur des rachats par endettement à 366 milliards US, indiquent les données.

La cadence record des fusions et acquisitions est alimentée par la hausse des prix des actions et par les fonds de capital de risque privé qui ont recueilli plus de 250 milliards US pour réaliser des rachats depuis le début de l'an dernier.

Les activités de fusions et acquisitions sont en voie de briser le record de tous les temps inscrit l'an dernier, soit des transactions d'une valeur totale de 3490 milliards US, d'après les données de Bloomberg.

«La confiance demeure à un niveau élevé grâce à un marché des actions vigoureux et grâce aux marchés de dette liquide», soutient Anthony Parsons, chef du service des fusions au Royaume-Uni de la division de banque d'affaires de Deutsche Bank, à Londres.

Citigroup est en tête en ce qui concerne les arrangements en vue de rachats et la compagnie travaille sur des transactions d'une valeur totale de 672 milliards US, y compris l'offre de 87 milliards US de Barclay pour ABN Amro Holding, plus importante fusion de tous les temps dans les services financiers.

Le prix pourrait être supérieur en raison d'une offre concurrente possible pour ABN Amro, d'Amsterdam, par un groupe dirigé par Royal Bank of Scotland Group.

Goldman Sachs Group, qui était en tête des conseillers en matière de fusions et acquisitions en 2006, vient au deuxième rang cette année, suivi de Morgan Stanley, de Lehman Brothers Holdings, de Merrill Lynch, et de JPMorgan Chase & Co. Ces six entreprises ont leur siège à New York. Cette année, le conseiller européen le plus actif est UBS AG, de Zurich, qui occupe le 7e rang mondial.

Les acquisitions américaines annoncées cette année ont atteint 961 milliards US, selon ce qu'indiquent les données de Bloomberg. Au Royaume-Uni, les transactions ont presque triplé à 525 milliards US.

Les banques représentent l'industrie la plus active en ce qui concerne les rachats en Europe grâce à des transactions d'une valeur d'environ 300 milliards US cette année. La semaine dernière, Alessandro Profumo, le PDG de la plus grande banque italienne, UniCredit, annonçait qu'il songeait à différentes acquisitions, dont celle de la Société Générale et de Capitalia, une entreprise italienne.

Kohlberg Kravis Roberts & Co. mène en ce qui concerne l'accroissement des activités dans le domaine des rachats par endettement.

Cette firme de New York fondée par les cousins Henry Kravis et George Roberts, a annoncé des transactions d'une valeur de 118 milliards US cette année, y compris l'achat de First Data Corp. au prix de 25,6 milliards US et l'acquisition de Alliance Boots, au prix de 11,1 milliards de livres, plus important rachat par endettement de l'histoire européenne.