Ça commence à ressembler à un mauvais film de cascadeurs.

Ça commence à ressembler à un mauvais film de cascadeurs.

Le titre d'Imax (IMX), qui fabrique des écrans et exploite des salles de cinéma, a connu une autre dégringolade hier. Il a plongé de près de 30%.

Les raisons? D'abord, l'entreprise a annoncé une perte au troisième trimestre. Ensuite, elle a aussi fait savoir qu'elle pourrait accepter des offres de rachat moins généreuses que prévu initialement.

La perte nette a atteint 30 cents par action comparativement à un profit de six cents un an plus tôt. Les ventes ont reculé de plus d'un tiers parce qu'Imax n'a pas installé de nouveaux systèmes dans les cinémas au cours du trimestre.

"Leur dérapage les a vraiment affectés", soutient Michael Kelman, analyste de Susquehanna Financial Group, à Bala Cynwyd, en Pennsylvanie. "Leur stratégie à long terme est sensée, mais la période de transition sera passablement longue."

L'entreprise, qui s'est mise en vente en mars dernier, a indiqué qu'aucun offrant n'a proposé le prix qu'elle recherche. Cela a amené Imax à faire appel à des conseillers pour qu'ils examinent des offres moins généreuses.

Au Québec, Imax a trois cinémas.

La dégringolade d'hier est la pire depuis le 10 août, quand la société ontarienne a indiqué qu'elle faisait l'objet d'une "enquête informelle" de la Securities and Exchange Commission (SEC - Commission américaine des opérations de Bourse) à propos de la comptabilisation de ses revenus. Depuis le début de l'année, son titre a reculé de 54%.

"Il est peu probable que l'entreprise sera capable de vendre ses activités en raison des nombreuses incertitudes et des facteurs de risque accrus", soutient Anthony Gikas, de Piper Jaffray, à Minneapolis. "Les investisseurs doivent se préparer à de longues périodes de pertes nettes."