Si les Canadiens reconnaissent que les placements dans les énergies renouvelables sont moralement souhaitables, leurs bonnes intentions ne se transforment pas en décisions d'investissements.

Si les Canadiens reconnaissent que les placements dans les énergies renouvelables sont moralement souhaitables, leurs bonnes intentions ne se transforment pas en décisions d'investissements.

76 % des Canadiens conviennent qu'il est moralement souhaitable d'investir dans les énergies renouvelables, indique un sondage du Centre de recherche Harris-Decima pour le Groupe Investors.

64 % des répondants considèrent qu'investir dans les énergies de remplacement est un choix sensé qui promet de bons rendements.

Mais lorsque vient le moment de placer une décision d'investissement, les Canadiens ne sont plus aussi affirmatifs.

Malgré leurs intentions, plus de la moitié (53 %) des Canadiens qui détiennent un portefeuille de placements n'ont toujours pas de placements dans les énergies de remplacement.

Un investisseur sur trois (34 %) dit même ne pas savoir si son portefeuille contient des placements dans ce secteur.

Pour investir dans le secteur, rien de tel que... le connaître déjà. Ainsi, 42% de ceux qui détiennent actuellement des placements dans les énergies de remplacement entendent augmenter leur participation.

Parmi les Canadiens qui n'ont pas de portefeuille de placements, 17 % disent envisager d'investir dans les énergies renouvelables.

«Le secteur est encore relativement nouveau pour beaucoup d'investisseurs, pour qui c'est un territoire inexploré», explique la v-p et gestionnaire de portefeuille au Groupe Investors, Christine Décarie.

«Comme pour tout autre placement, vous devez miser sur une gamme de sociétés dont les données fondamentales recèlent un bon potentiel de croissance et de bénéfices», a-t-elle ajouté.

2055 Canadiens adultes ont répondu au sondage entre le 4 et le 13 septembre 2007 par l'intermédiaire du panel de recherche en ligne du Centre de recherche Harris/Decima. La marge d'erreur est de plus ou moins 2,2%, 95 fois sur 100.