La division sans fil de Rogers Communications (T.RCI.B) lance une campagne publicitaire «de plusieurs millions de dollars» et renforce son service à la clientèle, afin d'accueillir les appareils portables qui utilisent le système d'exploitation Windows Mobile, de Microsoft.

La division sans fil de Rogers Communications [[|ticker sym='T.RCI.B'|]] lance une campagne publicitaire «de plusieurs millions de dollars» et renforce son service à la clientèle, afin d'accueillir les appareils portables qui utilisent le système d'exploitation Windows Mobile, de Microsoft.

Cette décision du plus important fournisseur canadien de services de téléphonie cellulaire pourrait lui permettre de rivaliser avec des appareils comme le BlackBerry de la firme ontarienne Research In Motion [[|ticker sym='T.RIM'|]].

Rogers Sans fil offre plusieurs produits munis de claviers de type QWERTY, à des prix comparables aux produits de RIM. L'entreprise affirme que ses options de services de données sans fil seront aussi comparables.

Mais un porte-parole de Rogers Sans fil a dit croire que les ventes du BlackBerry ne seront pas touchées, en raison de la forte croissance de la demande pour ce type d'appareils sans fil. Il croit plutôt que les appareils qui utilisent Windows Mobile attireront des consommateurs différents.

«Nous ne tablons pas sur un déplacement ou une cannibalisation (de la clientèle)», a dit en entrevue le v-p de Rogers Sans fil, John Boynton.

Il a reconnu que, au fil des années, plusieurs produits ont été présentés comme ayant le potentiel de chasser le BlackBerry du marché. Mais il ne croit pas que ce soit le cas cette fois-ci, puisqu'il y aurait suffisamment de place sur le marché pour le BlackBerry et les appareils qui utilisent Windows Mobile.

«BlackBerry continue à être notre partenaire le plus étroit et nous continuons à battre des records de ventes du BlackBerry», a dit M. Boynton. «Mais il y a sur le marché des gens qui recherchent quelque chose de différent.»

Ainsi, certains travailleurs mobiles veulent pouvoir ouvrir et modifier les pièces jointes aux courriels qu'ils reçoivent, «et ils ne peuvent pas faire ça avec la solution BlackBerry actuellement».

De plus, certains clients ont leurs propres logiciels pour un environnement Windows tandis que d'autres se sentent mal équipés pour gérer l'aspect technique et les coûts des systèmes BlackBerry, en plus de leur propre technologie de l'information.

«On croit donc qu'il y a des consommateurs qui ont des besoins auxquels les solutions actuelles ne répondent pas, et on croit qu'il y a des consommateurs qui adorent le BlackBerry...», a ajouté M. Boynton.

Même si Rogers entend dépenser plusieurs millions de dollars pour faire la promotion des appareils utilisant Windows Mobile, l'entreprise torontoise refuse de dévoiler l'enveloppe publicitaire exacte.

M. Boynton précise simplement qu'il s'agira d'un «effort considérable», du même ordre que ce que l'entreprise consacre aux populaires produits RIM, qui ont apporté une contribution importante à la croissance des revenus et des bénéfices de Rogers au cours des dernières années.

Jusqu'à présent, Rogers n'offrait qu'un seul appareil, qualifié de «très, très dispendieux» par M. Boynton, utilisant Windows Mobile. L'entreprise en offrira maintenant cinq, fabriqués par HDC, Motorola et Palm.

«Ils coûtent tous entre 149 $ et 249 $ (avec un contrat de service de trois ans chez Rogers) ce qui les place au même niveau, ou un peu en dessous, des prix de RIM», a-t-il dit. «La tarification est presque identique à celle du BlackBerry.»