Le groupe d'investissement intéressé à faire l'acquisition de Qantas, dont fait partie la canadienne Onex (T.OCX), a vu son offre d'acquisition de 8,9G $ US s'effondrer au cours du week-end.

Le groupe d'investissement intéressé à faire l'acquisition de Qantas, dont fait partie la canadienne Onex [[|ticker sym='T.OCX'|]], a vu son offre d'acquisition de 8,9G $ US s'effondrer au cours du week-end.

Le consortium a toutefois indiqué lundi qu'il pourrait avancer une nouvelle offre, même si les organismes de réglementation, le gouvernement australien et la compagnie aérienne elle-même affirmaient que les chances de compléter une transaction étaient maintenant nulles.

Qantas, le transporteur national de l'Australie qu'on surnomme The Flying Kangaroo (le kangourou volant), a indiqué lundi qu'Airline Partners Australia (APA), qui est appuyée par une firme privée de capital de risque, avait fait valoir que certains des actionnaires n'avaient pas respecté une clause de l'offre de 10,8 G$ AUS leur demandant de vendre la totalité de leurs titres.

Ceci pourrait signifier que l'APA a réussi, dans les faits, à obtenir 50% des actions de Qantas avant la date limite de vendredi dernier, pour que l'offre demeure valide.

Alors que la confusion régnait pour une troisième journée d'affilée, lundi, Qantas a cessé de transiger ses actions.

L'APA, menée par Macquarie Bank et l'américaine TPG, qui se spécialise dans les prises de contrôle, a déclaré qu'elle étudiait «un certain nombre d'alternatives», y compris la possibilité d'avancer une nouvelle offre pour la compagnie aérienne.

L'APA, dont fait également partie Onex, avait jusqu'à vendredi soir pour obtenir 50% des actions de Qantas et ainsi avoir droit à une période supplémentaire de deux semaines pour atteindre le cap des 70%, ce qui aurait permis de compléter la transaction.

Peu après l'heure limite, le groupe avait déclaré ne pas avoir atteint le minimum nécessaire d'actions. Quelques heures plus tard, il indiquait toutefois qu'un actionnaire avait accepté de vendre suffisamment d'actions pour atteindre le niveau minimal, et demandait aux organismes de réglementation de lui accorder la prolongation de deux semaines.

Un comité d'arbitrage a rejeté un appel et la Australian Securities and Investments Commission a déclaré lundi qu'il n'y avait aucune circonstance exceptionnelle qui permettait à l'APA de comptabiliser les actions enregistrées après l'échéance.

Toutefois, il y avait toujours de l'espoir, lundi, grâce à une clause présente dans l'offre affirmant que tout actionnaire qui a accepté l'offre doit automatiquement remettre toutes les actions qu'il détient.

«L'APA affirme que certains actionnaires n'ont pas respecté cette clause, n'ayant accepté que pour une partie, et non la totalité, de leurs participations», a déclaré Qantas.

Une nouvelle comptabilisation des actions pourrait donc permettre à l'offre d'acquisition d'être déclarée toujours valide.