La Maison Blanche s'est montrée satisfaite mercredi des résultats de la conférence de Rome sur le Liban et a réfuté que l'appel à un cessez-le-feu urgent et non pas immédiat constitue un échec.

La Maison Blanche s'est montrée satisfaite mercredi des résultats de la conférence de Rome sur le Liban et a réfuté que l'appel à un cessez-le-feu urgent et non pas immédiat constitue un échec.

Le porte-parole de la Maison Blanche Tony Snow a répété que c'était au Hezbollah qu'il appartenait de créer les conditions d'un cessez-le-feu.

Les participants à la conférence de Rome "sont sortis de là avec un accord qui parle de cessez-le-feu urgent. Je crois important de comprendre que ne pas avoir de date précise pour un cessez-le-feu, ce n'est pas un échec, c'est la reconnaissance des réalités", a-t-il déclaré devant la presse, en dépit de l'amère déception exprimée par le Premier ministre libanais Fouad Siniora.

"Tout le monde comprend et partage les inquiétudes" de M. Siniora, a-t-il assuré.

"Mais c'est le Hezbollah qui a commencé; c'est donc le Hezbollah qui a la responsabilité de faire marche arrière; c'est le Hezbollah qui a la responsabilité de déposer les armes et, à en juger par les déclarations de (son chef Hassan) Nasrallah, il ne semble pas disposé à le faire à ce stade", a-t-il dit.

"La violence commence du côté du Hezbollah. Ce n'est pas nous qui y mettrons fin, c'est eux", a-t-il dit.

lal/aje/ved