Le CRTC annonce une «nouvelle approche» pour le développement du contenu canadien à la radio, qui fera que plus de fonds y seront injectés.

Le CRTC annonce une «nouvelle approche» pour le développement du contenu canadien à la radio, qui fera que plus de fonds y seront injectés.

Cette nouvelle approche sera financée par des contributions de base provenant des radiodiffuseurs, mais désormais basées sur les revenus de la station plutôt que la taille du marché.

Le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes a dévoilé, vendredi, sa nouvelle politique concernant la radio commerciale, à la suite des audiences publiques qu'il avait tenues à la mi-mai à Gatineau. Il avait alors réexaminé sa politique de 1998 à la lumière de l'évolution du dossier.

Ainsi, pour contribuer au développement du contenu canadien sur les ondes radiophoniques, le CRTC annonce ce qu'il désigne comme «une nouvelle approche» qui permettra d'accroître la quantité de musique et de créations canadiennes, et de faire connaître les artistes de la relève.

Le nouveau système établira un régime de contributions de base pour les radiodiffuseurs, mais basé sur les revenus de la station de radio plutôt que sur la taille du marché où la station est exploitée.

Le CRTC a calculé que ce nouveau système, s'il avait été en vigueur pour l'exercice 2005-2006, aurait fait augmenter de 3,5 M$ à 4 M$ les contributions des radiodiffuseurs par rapport à l'exercice précédent.

Dans cette même politique, le CRTC refuse d'augmenter de 35 à 40% le pourcentage minimum de pièces musicales canadiennes populaires, estimant que la radio vit déjà dans un contexte suffisamment difficile.

L'organisme de réglementation accroît cependant de 10 à 25% le pourcentage minimum de diffusion de musique de concert canadienne et de 10 à 20% celui de musique canadienne de jazz et de blues par semaine de radiodiffusion.