Les travailleurs de la raffinerie de Pétro-Canada (T.PCA) ont voté mercredi soir, dans une proportion de 99,6%, en faveur d'un mandat de grève.

Les travailleurs de la raffinerie de Pétro-Canada [[|ticker sym='T.PCA'|]] ont voté mercredi soir, dans une proportion de 99,6%, en faveur d'un mandat de grève.

La décision rejoint celle de leurs collègues de la raffinerie Shell qui ont appuyé un mandat de grève au début de septembre dernier.

Le président local de section 175 du Syndicat canadien des communications, de l'énergie et du papier (SCEP-FTQ), Jacques Vanier, dénonce les concessions exigées par leur employeur qu'il qualifie de majeures. À son avis, elles ne concernent en rien la rentabilité et la productivité de l'entreprise.

Il reproche à Shell Canada et Pétro-Canada de s'attaquer au syndicat en exigeant, notamment, des reculs majeurs sur le temps de libération du président de la section locale, la prise de contrôle du poste de représentant à la prévention; la réduction des libérations syndicales pour l'ensemble de la section locale et la réduction de la mobilité de la main d'oeuvre.

Le syndicaliste rapporte que l'employeur menace de ne pas payer la rétroactivité des augmentations salariales qui seront négociées. La convention collective étant expirée depuis le 31 janvier dernier, des sommes d'argent considérables sont en jeu pour ses membres, a déploré M. Vanier.

Il rappelle que Pétro-Canada génère des milliards de dollars de profits.

La raffinerie de Pétro-Canada emploie 260 travailleurs dans l'est de Montréal.