La Securities and Exchange Commission a mené la semaine dernière une vaste frappe contre les pourriels de nature boursière.

La Securities and Exchange Commission a mené la semaine dernière une vaste frappe contre les pourriels de nature boursière.

Au terme de l'opération «Spamalot», la SEC a suspendu les transactions sur les titres de 35 petites sociétés dont les titres étaient échangés sur les marchés hors cote.

Selon la SEC, ces entreprises ont utilisé le stratagème du «pump and dump» (pomper et jeter) pour faire grimper artificiellement le prix de leurs actions. Pour y parvenir, elles ont envoyé par courriel des millions de faux rapports d'analystes qui recommandaient «fortement» d'acheter le titre ou faisaient état de rendements faramineux --et totalement farfelus.

La SEC veut faire cesser «les pires abus envers les investisseurs que l'ère d'Internet permet de réaliser», a dit Christopher Cox, président de la SEC, pendant une conférence de presse à New York.

Parmi les 35 titres visés, on retrouve Apparel Manufacturing Associates, Goldmark Industries et Healtheuniverse. Les titres des entreprises visées s'échangeaient pour la plupart à des prix dérisoires.

Les pourriels à teneur boursière ont représenté environ 25% de tous les messages envoyés en 2006, selon la firme Sophos.