Le titre de Neurochem (T.NRM) a bondi de 28,4%, mercredi, en raison de rumeurs entourant un éventuel rachat par Pfizer et d'une décision à venir de la Food and Drug Administration (FDA) au sujet du Kiacta, un produit que développe la société pharmaceutique de Laval.

Le titre de Neurochem [[|ticker sym='T.NRM'|]] a bondi de 28,4%, mercredi, en raison de rumeurs entourant un éventuel rachat par Pfizer et d'une décision à venir de la Food and Drug Administration (FDA) au sujet du Kiacta, un produit que développe la société pharmaceutique de Laval.

Le titre de Neurochem a terminé la séance en hausse de 92 ¢ à 4,16 $, sa plus forte clôture depuis sa chute brutale du mois d'août. La FDA avait alors anéanti les espoirs au sujet de l'Alzhemed, un produit destiné à combattre la maladie d'Alzheimer.

Une porte-parole de l'entreprise, Lise Hébert, n'a pas pu expliquer la hausse subite de mercredi.

Selon certains, elle est attribuable à un rapport de recherche de Citigroup soutenant que le géant américain Pfizer est «à l'affût de transactions dans le secteur biologique». La note mentionne les firmes Biogen et ImClone comme cibles potentielles, mais pas Neurochem.

Des investisseurs ont vraisemblablement estimé que l'entreprise de Francisco Bellini devait fait partie du lot.

Une autre analyste, Laurence Terrisse-Rulleau, de Blackmont Capital, a pour sa part avancé que la remontée du titre de Neurochem pouvait s'expliquer par la décision prochaine de la FDA sur le Kiacta, qui vise à combattre l'amylose amyloïde A, une maladie grave affectant généralement les reins.

Mme Hébert a toutefois indiqué que l'organisme réglementaire américain ne lui avait pas indiqué à quel moment il rendrait sa décision.

En juillet, la FDA a statué que les essais de phase 3 avaient démontré une certaine efficacité du Kiacta, mais que des données additionnelles, voire un autre essai, étaient nécessaires avant d'obtenir une approbation définitive.