Québec veut éviter qu'un organisme pancanadien vienne encadrer les valeurs mobilières.

Québec veut éviter qu'un organisme pancanadien vienne encadrer les valeurs mobilières.

Mardi, à l'occasion de la reprise des travaux à l'Assemblée nationale, le premier ministre Jean Charest a dit qu'il ferait tout ce qui est en son pouvoir pour convaincre son homologue fédéral, Stephen Harper, de ne pas créer une commission canadienne de valeurs mobilières, un geste qui risquerait de miner l'autonomie du Québec en matère d'encadrement des marchés financiers.

M. Charest et M. Harper se sont d'ailleurs rencontrés la semaine dernière et le sujet a été abordé.

À cette occasion, le premier ministre du Québec a dit à son homologue fédéral que «nous étions totalement opposés à un quelconque projet de commission nationale des valeurs mobilières, et que nous allions nous battre bec et ongles contre toute tentative de projet», a-t-il déclaré en Chambre, en réponse à une question de la chef péquiste Pauline Marois.

Pour être sûr que le message soit bien compris, le premier ministre Charest a aussi informé tous ses homologues provinciaux de sa position.