Le géant internet Google (GOOG) a annoncé vendredi qu'il avait racheté Feedburner, ce qui lui permettra de pouvoir aussi placer des publicités sur des blogs, podcasts et fils d'informations en continu.

Le géant internet Google [[|ticker sym='GOOG'|]] a annoncé vendredi qu'il avait racheté Feedburner, ce qui lui permettra de pouvoir aussi placer des publicités sur des blogs, podcasts et fils d'informations en continu.

FeedBurner, groupe créé en 2004 et basé à Chicago, permet aux créateurs de contenus --blogs, podcasts, sites d'informations-- de publier sous le format RSS (Really Simple Syndication).

FeedBurner, dont les fils d'informations en continu RSS ont des millions de lecteurs, offre aussi la possibilité aux annonceurs d'utiliser pour leurs publicités ce nouveau type de support, de plus en plus utilisé sur internet.

«Nous recherchons constamment des moyens d'identifier et d'offrir de nouveaux outils aux créateurs de contenus et éditeurs de site», a commenté la vice-présidente de Google chargée des produits, Susan Wojcicki.

«Également, nous voulons donner aux annonceurs qui passent par Adwords (système de vente de mots-clés pour placer des publicités contextuelles, ndlr) une plus grande diffusion pour une audience encore plus large», a-t-elle ajouté sur le blog officiel du groupe.

Aucun détail financier n'a été dévoilé, mais selon la presse spécialisé, le prix pourrait tourner autour de 100 millions de dollars.

Google a multiplié les acquisitions ces derniers jours.

Jeudi, il a annoncé jeudi le rachat du site espagnol de partage de photos Panoramio, qui étiquette des centaines de milliers de photos réalisées par les internautes avec leurs coordonnées géographiques exactes.

Mercredi, c'était le rachat de du spécialiste des logiciels de sécurité GreenBorder Technologies, pour développer ses services antivirus et antilogiciels espions fournis aux internautes.

La semaine dernière, il a investi dans une start-up spécialisée dans l'analyse de l'ADN 23andMe.

Et surtout il a mi-avril déboursé 3,1 milliards de dollars pour racheter la société de publicité en ligne DoubleClick, raflée à Microsoft qui était aussi sur les rangs.