Les Québécois sont de plus en plus nombreux à profiter d'un horaire d'été, et ils en sont bien heureux. C'est ce qui ressort d'un récent sondage de l'Ordre des conseillers en ressources humaines (ORHRI).

Les Québécois sont de plus en plus nombreux à profiter d'un horaire d'été, et ils en sont bien heureux. C'est ce qui ressort d'un récent sondage de l'Ordre des conseillers en ressources humaines (ORHRI).

C'est le quart des Québécois qui profiteront cette année d'un horaire ajusté pour la période estivale, prenant souvent la forme d'un congé les vendredis après-midi.

C'est une hausse par rapport à 2003, alors qu'ils étaient 21 %.

Dans 72 % des entreprises offrant l'horaire d'été, celui-ci s'applique à l'ensemble des employés. Dans les autres, certains travailleurs doivent conserver leur horaire régulier.

Cette différence «est probablement due au fait que certains types d'emplois ne se prêtent pas à de telles pratiques de gestion des ressources humaines. On peut penser par exemple aux ouvriers sur une chaine de montage», précise Florent Francoeur, PDG de l'ORHRI.

Alors que 90 % des travailleurs jouissant d'un horaire d'été en sont satisfaits, 45 % de ceux qui n'en ont pas n'en veulent pas.

Le PDG de l'ORHRI attribue ce non-intérêt par la peur des conséquences que pourrait avoir un horaire estival sur le salaire ou la charge de travail.

Le sondage a été réalisé en mai dernier par CROP pour le compte de l'Ordre des conseillers en ressources humaines et en relations industrielles agréés du Québec.