Pas de panique! Malgré les manchettes qui déferlent concernant BCE (T.BCE), rien de presse pour les milliers d'actionnaires qui doivent décider quoi faire avec leurs actions. Surtout pas dans le contexte où des offres supérieures à celles de Teachers pourraient arriver sur la table.

Pas de panique! Malgré les manchettes qui déferlent concernant BCE [[|ticker sym='T.BCE'|]], rien de presse pour les milliers d'actionnaires qui doivent décider quoi faire avec leurs actions. Surtout pas dans le contexte où des offres supérieures à celles de Teachers pourraient arriver sur la table.

C'est un peu le message qu'ont envoyé hier les gestionnaires de portefeuilles aux milliers de petits actionnaires qui détiennent des actions de BCE. Ceux-ci doivent savoir qu'ils seront appelés à voter sur l'offre d'achat -ou les offres d'achat- quelque part au début de septembre. Une transaction ne serait conclue que l'année prochaine.

«Pour le moment, il s'agit d'attendre et de voir s'il va y avoir des offres supérieures de la part de Telus ou Cerberus, dit Marc L'Écuyer, gestionnaire chez Cote100. Compte tenu qu'on a déjà une offre à 42,75$, il n'y a pas beaucoup de risque à garder les actions.»

«Je ne vois aucun espèce de risque à conserver les actions, dit aussi Iain Grant, du Seaboard Group. Vous avez déjà une offre ferme à 42,75$, et la seule chose qui peut arriver, c'est une offre supérieure.»

En fait, les actionnaires de Bell feraient mieux de regarder dans le rétroviseur et sourire: en début d'année, leurs actions ne valaient que 31,33$.

Une fermeture du capital de l'entreprise engendrerait certes quelques inconvénients. Le gain en capital serait accompagné d'une facture d'impôt salée, et il faudra dire adieu aux dividendes réguliers de BCE. Cela pourrait-il inciter les petits actionnaires à voter contre une transaction?

«Je ne penserais pas, répond M. L'Écuyer. Parce que cela ferait baisser le titre de façon importante. S'il n'y a pas d'autres offres, c'est pratiquement certain que les actionnaires vont accepter celle-ci. Sinon, ils devront choisir.»