Les anciens locaux de Polylab Experts d'Asbestos ont repris vie en juin, avec la relance de certaines de ses activités par le Groupe LTI, de Magog. La compagnie s'y est relocalisée, tout en intégrant certaines opérations de l'ex-Polylab.
Les anciens locaux de Polylab Experts d'Asbestos ont repris vie en juin, avec la relance de certaines de ses activités par le Groupe LTI, de Magog. La compagnie s'y est relocalisée, tout en intégrant certaines opérations de l'ex-Polylab.
Le Groupe LTI, une firme spécialisée en maintenance industrielle, utilise "une technologie de pointe nouvelle et méconnue appelée la tribologie, qui est la science du frottement, de l'usure et de la lubrification", résume Michel Lepitre, propriétaire de l'entreprise.
Le nom provient du mot grec tribos signifiant frottement.
Cette technologie utilisée dans l'entreprise "permet un gain de production énorme et une disponibilité d'équipement accrue", fait observer M. Lepitre. "Nous avons développé notre plateforme web pour l'entreprise", ajoute-t-il, ce qui assure notamment la surveillance automatisée d'équipements hydrauliques.
D'un bout à l'autre de l'équipement de production, d'une valve à l'autre, on a par exemple un contrôle direct du courant des moteurs, du taux d'humidité dans l'huile, et de la température du lubrifiant.
"On se spécialise au niveau industriel, pour donner le service dont l'industrie a besoin", souligne M. Lepitre. L'entreprise utilise aussi ses services de laboratoire pour l'analyse environnementale.
Le Groupe LTI existe depuis 1996 et embauche 15 personnes à Asbestos, au 450 du boulevard Industriel. Quant à Polylab, elle existait depuis avril 2004, a été acquise par le Groupe LTI en août 2005, mais a déclaré faillite à la fin de l'hiver dernier.
Polylab était spécialisée dans les analyses de l'eau, de l'environnement et de l'agroalimentaire.
400 000 $ investis
La relance exécutée à Asbestos par le Groupe LTI a été rendue possible par un investissement de 400 000 $ du Fonds d'intervention économique régional (FIER) d'Asbestos, qui lui donne 33 % de l'entreprise.
Pour chaque dollar d'investissement du milieu, le gouvernement du Québec ajoute deux dollars. Le FIER vise à ressortir de son investissement avec un rendement minimum de 15 % par année aux étapes de démarrage et du développement.