Les employés d'Iron Ore (T.LIF.UN) au Labrador ont repris le travail, jeudi, après une grève de sept semaines.

Les employés d'Iron Ore [[|ticker sym='T.LIF.UN'|]] au Labrador ont repris le travail, jeudi, après une grève de sept semaines.

Les employés de la production, de l'entretien et de l'entrepôt, qui sont membres du Syndicat des Métallos, avaient accepté la plus récente offre de l'employeur tard mercredi soir.

L'entente de cinq ans comprend des hausses salariales, des améliorations aux avantages sociaux et aux conditions de retraite, ainsi qu'une prime à la signature.

Les négociateurs des deux parties en étaient arrivés à une entente préliminaire dimanche.

«Nous envisageons de reprendre la production rapidement afin de satisfaire les demandes de nos clients, a indiqué par voie de communiqué Terence F. Bowles, le président et chef de la direction d'Iron Ore. Cette (dispute) est maintenant derrière nous et nous sommes confiants qu'ensemble nous continuerons de solidifier et d'assurer le succès d'Iron Ore.»

Pour sa part, le porte-parole syndical Don Dinn a déclaré que maintenant que la grève est réglée, les choses pourront revenir à la normale pour les travailleurs et les communautés voisines.

«C'est un grand soulagement pour les communautés, a-t-il dit à la station de radio VOCM, de Saint-Jean de Terre-Neuve. Je sais que nous avons encore de nombreux problèmes et nous aurons toujours des problèmes là-bas, mais nous devons essayer de tirer le meilleur parti possible de la situation.»

Les employés syndiqués des opérations ferroviaires et portuaires de Sept-Îles, au Québec, doivent se prononcer jeudi sur une offre similaire.

La compagnie minière Iron Ore est le plus grand manufacturier canadien de boulettes de minerai de fer. Elle compte environ 1700 employés et son principal actionnaire est la minière australienne Rio Tinto.