La direction de Research In Motion (T.RIM) comparaît aujourd'hui (mercredi) devant la Commission des valeurs mobilières de l'Ontario pour expliquer comment elle en est venue à devoir retrancher 250 M$ US de ses profits des exercices 2004, 2005, 2006 et du premier trimestre de 2007 en raison de sa pratique passée d'émission d'options à ses employés.

La direction de Research In Motion [[|ticker sym='T.RIM'|]] comparaît aujourd'hui (mercredi) devant la Commission des valeurs mobilières de l'Ontario pour expliquer comment elle en est venue à devoir retrancher 250 M$ US de ses profits des exercices 2004, 2005, 2006 et du premier trimestre de 2007 en raison de sa pratique passée d'émission d'options à ses employés.

L'entreprise créatrice du célèbre appareil de télécommunication BlackBerry installée à Waterloo, en Ontario, fait aussi l'objet d'une vérification de la part des autorités américaines en valeurs mobilières.

Mardi, la compagnie a révélé qu'une enquête interne avait permis de découvrir que la façon dont elle a comptabilisé les options émises au cours des dernières années n'était pas conforme aux règles.

RIM est la première compagnie canadienne à comparaître devant la CVMO au sujet d'irrégularités au sujet de la comptabilisation d'options.

Aux États-Unis, RIM figure dans une liste d'environ 200 compagnies faisant l'objet d'examens de la part de la SEC (Securities and Exchange Commission), la commission américaine des valeurs mobilières, au sujet de la gestion des options.

Mardi, en annonçant les résultats de son enquête interne, Research In Motion a annoncé que, dans la foulée de cette affaire, son co-président et chef de la direction Jim Balsillie quittait son poste de président du conseil d'administration tout en conservant ses fonctions de co-PDG.

La compagnie a également indiqué que M. Balsillie et l'autre co-directeur, Michael Laziridis, verseraient 5 M$ chacun à la compagnie pour l'aider à défrayer les coûts liés à la révision des livres et de leur retraitement.