Le gouvernement de la Nouvelle-Écosse a annoncé, vendredi, une aide qui pourrait atteindre 35 M$ pour l'industrie forestière de la province.

Le gouvernement de la Nouvelle-Écosse a annoncé, vendredi, une aide qui pourrait atteindre 35 M$ pour l'industrie forestière de la province.

Le ministre des Ressources naturelles, David Morse, a expliqué que ce secteur a été frappé de plein fouet par la force du dollar canadien, la baisse de la demande et la chute des prix aux États-Unis.

M. Morse a indiqué que depuis trois ans, les papetières de la province ont vu leurs revenus reculer d'environ 50%.

La solution mise de l'avant par le gouvernement conservateur comprend un plein financement des activités de gestion de la forêt imposées aux producteurs. La province défraiera ainsi la totalité des coûts de silviculture, plutôt que seulement le tiers comme cela est actuellement le cas.

Cette mesure devrait coûter 6 M$ cette année et 6 M$ l'an prochain.

De plus, une somme pouvant atteindre 20 M$ sera disponible pour les producteurs qui veulent vendre leurs terres à la province. M. Morse estime que cela pourrait leur permettre de générer des revenus pour traverser la crise, en transformant des actifs en liquidités.

La province effectuera également un versement unique de 2 M$ au Maritime Lumber Bureau pour défrayer les coûts juridiques encourus dans le récent litige du bois d'oeuvre entre le Canada et les États-Unis.

Enfin, une somme d'un peu plus de 1,1 M$ sera dépensée pour financer les chemins d'exploitation et les programmes de la Forest Safety Society.

Un responsable a expliqué que les cinq principaux récipiendaires seront les firmes MacTara, Stora Enso, Bowater, J.D. Irving et Ledwidge Lumber.

Le ministre Morse affirme que ces fonds constituent un investissement plutôt qu'une bouée de sauvetage.