Siemens, soucieux de rétablir une réputation très éprouvée par un vaste sandale de corruption, s'est séparé en un an de quelque 150 salariés pour «manquement à l'éthique».

Siemens, soucieux de rétablir une réputation très éprouvée par un vaste sandale de corruption, s'est séparé en un an de quelque 150 salariés pour «manquement à l'éthique».

Le grand patron Peter Löscher s'est engagé, jeudi, «à dévoiler chaque année le nombre de salariés» coupables de manquements à l'éthique, allant de la corruption avérée à la discrimination.

Sur l'exercice fiscal décalé 2006/07 (clos fin septembre), le conglomérat a ainsi pris des sanctions disciplinaires plus ou moins sévères contre 470 personnes au total.

«Nous faisons tout pour solder les comptes de notre passé», a-t-il assuré.

Jeudi, Siemens a reconnu avoir trouvé des transactions douteuses d'un montant total de 1,3 milliard d'euros dans ses comptes.

M. Löscher, arrivé aux commandes en main pour remplacer l'ancien patron, victime du scandale, a d'ores et déjà décidé de simplifier la structure nébuleuse de Siemens.

Le conglomérat vieux de 160 ans sera dorénavant organisé en trois piliers (Industrie, Energie, Santé), et la grande indépendance de ses dirigeants à l'étranger sera réduite.