Certains consommateurs, qui se croyaient jadis avertis, sont maintenant angoissés à l'idée d'être dans les patates. À cause des patates, justement.

Certains consommateurs, qui se croyaient jadis avertis, sont maintenant angoissés à l'idée d'être dans les patates. À cause des patates, justement.

Le choix est tellement vaste. Doit-on les choisir équitables? Locales? Biologiques? Ou les trois à la fois? Économiques, en gros sacs pas chers expédiés en camion du Nouveau-Brunswich? Blanches lavées? Rouges? À bouillir, à frire ou à cuire au four? Rondes, ovales ou en grelots congelés à froid?

Ne comptez pas sur La Presse Affaires pour proclamer la ligne juste de la pomme de terre ou résoudre un tel dilemme à votre place. À chacun sa cause. À chacun ses croyances.

À chacun son budget. «Acheter mieux» est résolument agnostique et privilégie les accommodements raisonnables en matière de consommation. Accomodements, au sens de commode à l'opposé d'à la mode. Raisonnables, comme dans raison et raisonné.

Un exemple? Dans le cas précis des patates, comme pour tout autre aliment périssable d'ailleurs, une approche fort simple a fait ses preuves depuis les débuts de l'humanité mangeante - du moins dès qu'elle en a eu le loisir et les moyens. Elle consiste à choisir la saveur, la couleur, la grosseur et la qualité qui prendront, à coup sûr, la direction de l'estomac plutôt de la poubelle.

Le composteur a beau avoir remplacé les chiens et les cochons pour manger les restes; jeter, c'est jeter.