Le nombre de PDG américains ayant quitté leur fonction cette année s'est élevé à 1.112, dont 152 pour le seul mois de septembre, ce qui devrait faire de 2006 une année record pour les remplacements de dirigeants d'entreprise aux Etats-Unis, selon un étude du cabinet Challenger, Gray & Christmas parue mardi.

Le nombre de PDG américains ayant quitté leur fonction cette année s'est élevé à 1.112, dont 152 pour le seul mois de septembre, ce qui devrait faire de 2006 une année record pour les remplacements de dirigeants d'entreprise aux Etats-Unis, selon un étude du cabinet Challenger, Gray & Christmas parue mardi.

Plus d'un quart des PDG était en place depuis moins de trois ans et 13% moins d'un an, indique le cabinet de ressources humaines qui recense toutes les annonces de départ de patrons de sociétés cotées et non cotées. Pour lui, ce taux de départ "montre que la pression sur les dirigeants est à son comble".

Derniers exemples en date, la démission mardi du président d'ImClone (biotechnologie), à laquelle s'intéresserait Sanofi-Aventi, ou encore le départ en retraite mardi du président de Sprint Nextel, Tim Donahue, 57 ans.

Un certain nombre de patrons américains sont partis notamment en raison d'enquêtes sur les comptes financiers de leur entreprise ou autres soucis juridiques.

Ainsi lundi Andrew McKelvey, fondateur de Monster.com, le plus gros site mondial de recherche d'emplois, a démissionné de son poste de PDG en expliquant que sa charge de travail était devenue trop lourde en raison notamment du temps consacré à la révision des attributions de stock-options du groupe.

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