Le groupe minier anglo-australien BHP Billiton tentait d'ultimes négociations vendredi avec les employés de la mine de cuivre d'Escondida au Chili, la plus grande du monde, qui menacent de faire grève à partir de lundi, a indiqué un porte-parole du groupe à Londres.

Le groupe minier anglo-australien BHP Billiton tentait d'ultimes négociations vendredi avec les employés de la mine de cuivre d'Escondida au Chili, la plus grande du monde, qui menacent de faire grève à partir de lundi, a indiqué un porte-parole du groupe à Londres.

Le syndicat représentant le personnel a refusé jeudi la dernière offre d'augmentation salariale formulée par le groupe, premier actionnaire de la mine avec une part de 57,5% à son capital, qui a proposé une hausse de 3% contre 1,5% auparavant. Le syndicat réclame une hausse de 13%, hors primes.

"Nous espérons toujours revenir à la table des négociations aujourd'hui et demain, afin de parvenir à un accord", a indiqué le porte-parole, refusant de dire si BHP était prêt à faire une nouvelle offre.

"Le syndicat a indiqué que sauf changement radical dans l'attitude de la direction, il y aurait la grève lundi", a rapporté de son côté la maison de courtage Sucden vendredi dans une note.

La mine d'Escondida, qui représente 8% de la production mondiale de cuivre, est également détenue à hauteur de 30% par le groupe minier anglo-australien Rio Tinto, tandis que le groupe japonais Mitsubishi Corporation en détient 10% et le groupe financier International Corporation 2,5%.

Une interruption de la production ne serait pas sans incidence sur les cours du cuivre, qui sont revenus tout près de leurs records historiques, à plus de 8.000 dollars la tonne.

BHP BILLITON

RIO TINTO

MITSUBISHI CORPORATION

ppy/nas