Bien en selle avec un nouveau contrat de cinq ans, le pdg d'Hydro-Québec Thierry Vandal commandera cette année un salaire de 529 000 $.
Bien en selle avec un nouveau contrat de cinq ans, le pdg d'Hydro-Québec Thierry Vandal commandera cette année un salaire de 529 000 $.
Selon des documents obtenus par Le Soleil au moyen de la Loi à l'accès aux documents, le pdg d'Hydro-Québec jouira d'un salaire de base annuelle de 407 000 $.
Lors du dernier conseil des ministres, le gouvernement Charest a d'ailleurs octroyé une hausse de salaire de 5 % au pdg de la plus rentable des sociétés d'État québécoises.
En plus de son salaire, M. Vandal a droit chaque année à un boni de 30 % lié à la performance financière de la société d'État. L'an dernier, il a encaissé de cette façon 116 000 $. Cette année, cette prime devrait atteindre les 122 000 $.
Et s'il se faisait congédier avant la fin de soncontrat, le pdg d'Hydro-Québec ne partirait pas les mains vides. Il aurait droit à une indemnité de départ «limitée» à 12 mois de salaire et au paiement de son boni au prorata du nombre de mois travaillés dans l'année.
Le salaire du pdg Vandal est de loin supérieur à celui de son prédécesseur, André Caillé. En 2004, M. Caillé avait un salaire annuel de 460 000 $.
Chez Hydro-Québec, les présidents des divisions Distributionet Production, André Boulanger et Richard Cacchione, ainsi que le chef des services financiers, Daniel Garant, devraient encaisser pour leur part 450 000 $ chacun cette année.
1,9 M $ pour le pdg de la Caisse
À l'échelle provinciale, Thierry Vandal n'est toutefois pas le mieux payé des dirigeants de sociétés d'État.
En tête de lice, on retrouve évidemment le grand patron de la Caisse de dépôt et placement du Québec, Henri-Paul Rousseau.
Le gestionnaire numéro un du «bas de laine» des Québécois a touché l'an dernier 1,9 M$, soit le triple de son salaire de 2005.
Outre son salaire de base de 473 800 $, M. Rousseau a eu droit à toutes sortes de bonis de performance liés au rendement annuel de la Caisse l'an dernier.