Il reviendra à un jury de Chicago de décider si Conrad Black devra faire face à une peine d'emprisonnement puisqu'il est peu problable que les autorités canadiennes cherchent à traduire en justice l'ancien magnat de la presse, qu'il soit reconnu coupable ou non aux Etats-Unis.

Il reviendra à un jury de Chicago de décider si Conrad Black devra faire face à une peine d'emprisonnement puisqu'il est peu problable que les autorités canadiennes cherchent à traduire en justice l'ancien magnat de la presse, qu'il soit reconnu coupable ou non aux Etats-Unis.

L'avocat torontois James Morton, président de l'Association du Barreau de l'Ontario, a affirmé mercredi que les procureurs américains ne semblaient pas jusqu'à présent avoir été suffisamment convaincants lors du procès de Black, mais que si ce dernier était reconnu coupable, ce serait pour les mêmes motifs qui pousseraient les autorités canadiennes à vouloir déposer des accusations contre lui.

Néanmoins, M. Morton a jugé improbable qu'un procureur de la Couronne cherche à faire tomber Black.

Black, Jack Boultbee et Peter Atkinson sont accusés d'avoir orchestré une manoeuvre frauduleuse afin d'empocher des millions de dollars en échange de la promesse faite aux acheteurs de publications de Hollinger International que l'entreprise ne leur ferait pas concurrence.

La poursuite affirme que les acheteurs n'ont jamais réclamé de telles ententes. Elle ajoute que l'argent aurait dû être versé aux actionnaires.

Mark Kipnis, avocat de Hollinger, est quant à lui accusé d'avoir facilité la présumée manoeuvre frauduleuse et d'avoir accepté une prime inappropriée.