Le gouvernement fédéral projette d'établir de nouveaux principes déterminant plus précisément les raisons permettant à Ottawa d'empêcher des prises de contrôle non sollicitées faites par des sociétés d'État étrangères.

Le gouvernement fédéral projette d'établir de nouveaux principes déterminant plus précisément les raisons permettant à Ottawa d'empêcher des prises de contrôle non sollicitées faites par des sociétés d'État étrangères.

Au cours d'une entrevue qu'il a accordée au Globe and Mail, le ministre des Finances, Jim Flaherty, a reconnu que le cadre réglementaire utilisé pour évaluer les prises de contrôles étrangères était imprécis.

L'intention du gouvernement conservateur, a-t-il ajouté, est de corriger ce problème.

Le gouvernement fédéral s'inquiète particulièrement des sociétés d'État étrangères dont les structures sont troubles.

Selon M. Flaherty, le Canada doit tenir compte que certaines de ces sociétés peuvent être assujetties à l'ordre du jour de leur gouvernement.

Faisant face aux pressions de l'opinion publique qui s'inquiète de la vente de plusieurs fleurons de l'économie canadienne à des entreprises étrangères, le gouvernement fédéral a annoncé en mai qu'il allait étudier les prises de contrôle étrangères au Canada, par l'intermédiaire d'une révision de la Loi sur Investissement Canada.