La rémunération globale des PDG des plus grandes entreprises d'Amérique du Nord atteint de nouveaux sommets qui placent les PDG à égalité avec les athlètes professionnels et les acteurs d'Hollywood.

La rémunération globale des PDG des plus grandes entreprises d'Amérique du Nord atteint de nouveaux sommets qui placent les PDG à égalité avec les athlètes professionnels et les acteurs d'Hollywood.

La moitié des PDG des entreprises qui composent l'indice S&P 500 ont gagné plus de 8,3 M$ US l'année dernière et certains PDG ont même encaissé beaucoup, beaucoup plus.

Selon les calculs réalisés par l'agence Associated Press, les PDG des compagnies du S&P 500 ont reçu un total de 4,16 milliards $ US en 2006 pour leurs services.

Le coût élevé lié à la rémunération des PDG a essuyé des critiques d'actionnaires activistes ces dernières années: les salaires sont en hausse, les options permettent de toucher le gros lot plus souvent qu'autrement, alors que de plus en plus de PDG profitent des services de jets privés et de chauffeurs privés.

Mais malgré cela, les investisseurs ne semblent pas vouloir monter aux barricades pour autant.

Le grand patron de Yahoo!, Terry Semel, a mené la marche des PDG l'année dernière avec une rémunération globale de 71,7 M$ US. La portion salaire de sa rémunération s'est élevée à seulement 250 001 $ US.

Et pourtant, Yahoo! traîne la patte derrière Google au chapitre des profits et de la performance du cours boursier.

La rémunération touchée par Terry Semel est près de trois fois plus importante que celle touchée par Alex Rodriguez, le joueur de troisième but vedette des Yankees de New York.

Alex Rodriguez, qui est le joueur de baseball le mieux payé aux États-Unis, a touché 27 M$ US au total en 2006.

Toujours à titre de comparaison, les acteurs du calibre des Brad Pitt et des Leonardo DiCaprio touchent en moyenne 20 M$ US par film qu'ils tournent.

L'énergie paye bien

Terry Semel arrive bon premier sur la liste d'Associated Press. Le deuxième et le troisième rang des PDG revient à deux patrons du secteur de l'énergie.

Bob Simpson, PDG de XTO Energy, arrive deuxième avec 59,5 M$ US, alors que Ray Irani, d'Occidental Petroleum, arrive troisième avec ses 52,8 M$ US.

Le top 10 présente des PDG de différentes industries, mais ils ont tous un élément en commun: ils ont tous touché au moins 30 M$ US en 2006.

De toutes les entreprises qui se retrouvent sur la liste d'évaluation d'Associated Press, seulement six compagnies ont dévoilé une rémunération inférieure à 1 M$ US pour le PDG en 2006.

Le PDG le moins bien rémunéré est James Sinegal, de Costco, qui a mérité 411 688 $ US en 2006. Mais ne soyez pas triste pour lui, il détient 2,4 millions d'actions de Costco d'une valeur évaluée à 1,3 milliard $ US. Il possède aussi des options pour acheter 1,2 million d'actions supplémentaires...