Certains facteurs économiques inquiètent le gouverneur de la Banque du Canada, David Dodge, mais les fonds spéculatifs et leurs dérivés n'en font pas partie.

Certains facteurs économiques inquiètent le gouverneur de la Banque du Canada, David Dodge, mais les fonds spéculatifs et leurs dérivés n'en font pas partie.

M. Dodge a affirmé jeudi, à la suite d'une allocution à Toronto, que les nouvelles techniques financières ont jusqu'à présent rempli leurs promesses en ce qui concerne le transfert des risques des banques aux fonds spéculatifs, aux fonds de pension et aux autres véhicules financiers davantage disposés à les supporter.

Interrogé à ce sujet lors d'un déjeuner, le gouverneur de la banque centrale a rappelé qu'un grand nombre d'instruments financiers ont été développés depuis son arrivée en poste, il y a environ six ans.

Il a estimé que la répartition des risques, favorisée par l'arrivée de ces nouveaux outils financiers, constitue une chose positive.

M. Dodge a fait remarquer que des instruments tels que des titres de créance utilisés en garantie n'ont pas encore été mis à l'épreuve en situation de crise sérieuse, mais qu'ils se sont révélés extrêmement solides lors des légères secousses récentes.

Lors de son discours prononcé devant la Canadian Netherlands Business and Professional Association et la Chambre de commerce de l'Union européenne, à Toronto, M. Dodge a indiqué que les perspectives concernant la croissance économique au Canada en 2007 étaient solides, à la suite du ralentissement des six derniers mois, mais qu'elles reposaient dans une large mesure sur la tenue de l'économie américaine.

Le gouverneur a dit s'attendre à ce que le rythme de croissance du PIB atteigne 2,75 % lors du deuxième semestre de 2007, un chiffre largement supérieur à celui de 1,6 % que la banque devrait publier pour le second semestre de 2006.