Shell Canada, qui fait actuellement l'objet d'une tentative de prise de contrôle totale de la part de sa société mère, entend faire passer sa production minière dans les sables bitumineux à quelque 770 000 barils par jour et sa capacité de valorisation à quelque 700 000 barils par jour.

Shell Canada, qui fait actuellement l'objet d'une tentative de prise de contrôle totale de la part de sa société mère, entend faire passer sa production minière dans les sables bitumineux à quelque 770 000 barils par jour et sa capacité de valorisation à quelque 700 000 barils par jour.

"Outre les plans d'expansion actuels et approuvés par les organismes de réglementation, la stratégie de croissance de Shell Canada est fondée sur l'expansion (des mines) Jackpine et (...) Pierre River, a indiqué mercredi l'entreprise par voie de communiqué. La capacité de valorisation du bitume pourrait (...) passer à environ 700 000 barils par jour grâce à une série de projets d'usines de valorisation qui appartiendraient à Shell Canada dans la région de Fort Saskatchewan, à l'est d'Edmonton."

Aucun échéancier n'a été associé à ces projets, qui dépendront en bonne partie des conditions du marché, des principaux indicateurs économiques et du processus réglementaire.

"Nous faisons ces déclarations publiques afin de pouvoir amorcer la prochaine étape de mise en valeur des sables bitumineux, a indiqué le président et chef de la direction de Shell Canada, Clive Mather, dans ce même communiqué. (Cela) fournira une source sûre d'énergie et de retombées économiques pour les Canadiens pendant les prochaines décennies."

Par ailleurs, Shell Canada a annoncé une baisse de ses profits annuels mercredi. Ceux-ci sont passés de 2 milliards $ en 2005 à 1,7 milliard $ en 2006.

Ce recul s'explique essentiellement par la première grande révision planifiée des installations du projet d'exploitation des sables bitumineux de l'Athabasca et par la baisse des prix du gaz naturel, a expliqué la compagnie.

Les profits de Shell Canada ont également baissé au quatrième trimestre de 2006 terminé le 31 décembre dernier. Shell a indiqué que son bénéfice du dernier trimestre de 2006 s'est établi à 223 millions $, comparativement à 611 millions $ un an plus tôt.

Cette baisse est attribuée, principalement, à la faiblesse des prix des marchandises et à une charge liée au régime d'intéressement à long terme, a expliqué Shell.

Par action ordinaire, le bénéfice (dilué) de Shell au quatrième trimestre de 2006 a été de 0,27 $ contre 0,73 $ en 2005.

Pour l'exercice 2006 dans son ensemble, le bénéfice par action a été de 2,09 $ contre 2,40 $ en 2005.

Les revenus totaux de Shell Canada au quatrième trimestre ont été de 3,6 milliards $, contre 4,0 milliards $ un an plus tôt.

Pour l'exercice, ils ont été de 14,8 milliards $, contre 14,4 milliards $ en 2005.

Plus tôt cette semaine, la société mère Royal Dutch a porté à 8,7 milliards $ son offre pour la participation minoritaire dans Shell Canada qu'elle ne possède pas, offrant maintenant 45 $ par action.