Le co-président allemand d'EADS, Manfred Bischoff, n'exclut pas de de vendre des usines de sa filiale Airbus, à condition que des sous-traitants puissent les faire fonctionner à moindre coût, dans un entretien à l'International Herald Tribune de vendredi.

Le co-président allemand d'EADS, Manfred Bischoff, n'exclut pas de de vendre des usines de sa filiale Airbus, à condition que des sous-traitants puissent les faire fonctionner à moindre coût, dans un entretien à l'International Herald Tribune de vendredi.

Mais "si c'est juste pour changer de propriétaire, ça n'en vaut pas la peine", explique M. Bischoff, sans préciser dans quels pays il envisage ces ventes.

Airbus, qui doit subir un plan de restructuration après la crise provoquée par les retards de livraison de l'A380, avait démenti mercredi une information de presse lui prêtant l'intention de se séparer de cinq usines en Allemagne, employant au total quelque 6.600 salariés.

Selon le journal populaire Bild de mercredi, qui cite des sources bien informées, les sites devraient être cédés le plus rapidement possible à des investisseurs et continueraient, mais à des coûts plus favorables, à être fournisseurs d'Airbus.

Les salariés devraient ainsi conserver leurs emplois, mais à des conditions salariales moins avantageuses qu'actuellement.

Le journal a affirmé que les sites concernés étaient basés en Basse-Saxe (Nord) à Nordenham (environ 2.200 salariés), Stade (1.600), Varel (1.300) et Buxtehude (400) ainsi que à Laupheim dans le Bade-Wurtemberg (1.100).

Angela Merkel et Jacques Chirac ont plaidé jeudi à Paris pour une "répartition harmonieuse" des efforts entre France et Allemagne dans le cadre de la restructuration d'Airbus.

jmi/ros/php